Sept ans se sont écoulés depuis la sortie de « The Last of Us » sur PlayStation 3. Une production du studio « Naughty Dog » qui a laissé une trace impérissable dans l’esprit de nombreux joueurs notamment pour son histoire forte en émotion qui permettait de suivre le destin des protagonistes « Ellie » et « Joel » dans un contexte de monde post-apocalyptique. Le jeu a connu un très beau succès critique et commercial en plus d’enchainer les récompenses au point d’être perçu comme étant le « jeu de la décennie », une reconnaissance largement méritée selon nous, car au-delà de l’histoire, le soft proposait également un solide gameplay et une ambiance sans égal.
Il était donc évident de voir Naughty Dog et Sony offrir une suite aux aventures de Éllie et Joel, surtout que la fin était relativement brusque pour les joueurs. Les équipes de développement et toutes les personnes impliquées dans le projet n’ont cessé de travailler toutes ces années pour proposer une suite à la hauteur des espérances jusqu’à aujourd’hui, 2020. Mais on le sait tous, 2020 est certainement l’une des pires années depuis longtemps et il n’y a aucun doute que l’histoire se souviendra d’elle… The Last of Us Part 2 n’a d’ailleurs pas été épargné notamment avec des retards et quelques vilaines fuites. Malgré cela, plus rien ne peut empêcher le jeu d’arriver dans les bacs et sur le PlayStation Store, The Last of Us Part 2 sortira bien en exclusivité sur PlayStation 4 le 19 juin prochain. Une longue attente qui prend fin pour les fans et qui se termine pour nous aussi… Et l’on peut vous le dire, vous n’allez clairement pas être déçu. Nous avons testé (et même fini) le jeu sur PS4 Pro, on vous dit ce qu’on en pense dans ce test, sans Spoil sur le scénario évidemment.
Une histoire qui reprend la trame là où elle s’était arrêtée :
La scène d’ouverture vous fait un rapide récapitulatif des faits pour reprendre au moment où l’aventure s’arrêtait dans le premier « The Last of Us ». Il s’agit d’une suite directe, néanmoins, les choses sont racontées différemment. Plusieurs années se sont écoulées depuis les évènements du premier jeu, nous y retrouvons une Ellie plus âgée qui est maintenant adulte et qui semble avoir repris une vie « presque » normale dans le comté de Jackson dans le Wyoming. Ellie et son amie Dina partent régulièrement en patrouille à cheval à la recherche de maraudeurs et de personnes infectées qui pourraient mettre en danger le havre de paix dans lequel de nombreux survivants ont trouvés refuge. Leur travail consiste à éliminer les menaces qu’elles rencontrent et à alerter les autres patrouilles au moindre problème.
Rappelons-le, nous sommes dans un contexte de monde post-apocalyptique, la menace que représente la population qui a été infectée par une souche du champignon Cordyceps et les groupes rivaux sont toujours là. Si près de 5 ans se sont écoulés depuis les faits du précédent jeu, la vision de fin du monde a plus que jamais son importance avec une végétation qui a complètement repris ses droits offrant à la fois des panoramas au spectacle incroyable, mais à la représentation tout aussi terrifiante. C’est donc dans ce contexte que commencent les nouvelles aventures de Ellie, le personnage central de The Last of Us Part 2. De notre point de vue, il est assez important d’avoir terminé le premier soft pour bien comprendre les enjeux et les liens qui unissent chacun des protagonistes. Si l’histoire du premier The Last of Us était marquante pour bien des raisons notamment par l’attachement que le joueur avait pour Éllie et Joël, attendez-vous ici à vivre des moments encore plus forts avec Part 2, l’aventure nous a pour notre part fait passer par toutes les émotions possibles, la colère, la tristesse, la stupeur, la peur…
Une histoire qui est soutenue par une mise en scène sans faille où chaque animation et expression faciale vous semble être plus vraie que nature. Les personnages de l’histoire sont très expressifs avec une motion-capture perfectionnée et des acteurs plus que jamais impliqués dans leur rôle… Et que dire des doubleurs qui ont fait un excellent travail pour vous faire ressentir toutes ces émotions. VO ou VF, on ne pourrait même pas vous dire laquelle des deux est la meilleure étant donné que le boulot effectué dans les deux camps est juste incroyable. À noter que la façon de présenter l’histoire au joueur est bien différente que dans le premier, si dans « The Last of Us » premier du nom on comprenait aisément le point de vue de Joel & Ellie que l’on incarnait, il était difficile de bien déterminer le quotidien de nos ennemis. Dans la partie 2, le jeu vous propose plusieurs points de vue permettant de comprendre le mode de vie des différentes factions, pourquoi vous faites ça et pourquoi eux font ce qu’ils font, qui a raison et qui a tort dans ce récit ? Vous êtes à la fois l’acteur et le spectateur derrière votre écran, à ne plus savoir ce qui est une « une décision juste »… Non, vraiment vous n’imaginez pas UNE seule seconde ce qui vous attend dans Part 2.
Une structure proche du premier The Last of Us :
Si le soft garde la même structure que le premier avec des passages linéaires et d’autres, plus ouverts, le terrain de jeu de The Last of Us Part 2 est facilement 4 fois plus grand. Il y a plus de choses à voir, plus de variété dans les zones que vous explorez, il existe même un endroit de Seattle bien plus vaste que la moyenne ou vous disposez d’un plan que vous pouvez ouvrir à tout moment pour vous orienter. C’est d’ailleurs le seul moment du jeu où vous êtes équipé d’une MAP, Ellie ouvrira par exemple d’elle-même la carte dans certains lieux pour noter ce qui est digne d’intérêt quand vous explorez cette partie de Seattle. À vous après ou non de pousser plus loin votre investigation ou alors de vous concentrer sur l’objectif principal. Précisons que l’exploration peut se faire à pied ou à cheval, mais pas seulement.
Bien que The Last of Us Part 2 vous offre toujours la possibilité d’avancer sans même explorer l’environnement, les joueurs qui choisissent de le faire peuvent s’attendre à être récompensés. Il y a de nombreuses ressources à récupérer en chemin. Les équipes de Naughty Dog ont disséminé des objets « artefacts » qui prennent la forme de documents à lire qui ont souvent été écrit par des survivants au moment ou l’épidémie s’est déclaré permettant ainsi de comprendre un peu plus l’état d’esprit des gens quand tout à débuter. Ces documents permettent quelques fois de mettre la main sur un indice qui vous conduira à ouvrir un coffre-fort proche qui est souvent bourré de ressources en tout genre ce qui vous donne la possibilité plus tard de renforcer vos armes sur un établi ou d’améliorer les compétences d’Éllie pour qu’elle gagne en efficacité pendant les affrontements. Vous trouvez par exemple au cours de vos explorations des manuels d’entrainements qui permettent de débloquer de nouvelles voies dans les arbres de compétences du personnage. Plus vous prenez votre temps pour explorer un lieu dans The Last of Us 2 et plus vous avez de chance d’y découvrir des ressources insoupçonnées qui faciliteront grandement votre avancée comprenant de nouvelles armes évidemment. Notez aussi la présence de collectibles à collectionner comme des cartes de superhéros par exemple.
Un mot sur la durée de vie de The Last of Us Part 2 :
L’aventure est relativement longue pour le genre, nous avons mis exactement 29 heures pour terminer l’aventure en mode de difficulté « normal » sachant que nous avons tout de même passé pas mal de temps à explorer les maisons et les différents recoins pour rechercher les collectibles et des ressources. Nous estimons donc qu’en ligne droite il faudrait entre 22 et 25 heures pour terminer une première fois l’histoire sans en connaitre la structure et de 35 heures à 40 heures pour mettre les mains sur tous les collectibles du jeu, des objets de collections qui sont relativement nombreux, nous en avons en effet trouvé plus de 140 ! Attention, il faut tout de même nuancer nos propos à ce sujet, car ce nombre peut faire peur… Le jeu compte en réalité comme artefacts les notes, les cartes à collectionner, les pièces anciennes et les points d’intérêt qu’Éllie répertorie dans son carnet personnel. Un carnet que vous pouvez ouvrir et consulter à tout moment, Éllie y dessine des choses, fait des croquis et y laisse de nombreuses informations décrivant au passage ses émotions sur certains évènements. Sachez que les artéfacts que vous trouvez vous permettent de gagner des points que vous pouvez échanger depuis l’écran titre dans une section « Bonus » ou de nombreux éléments visuels sont à débloquer.
Bien sûr, vous aurez tout le loisir à pouvoir revivre le récit dans des modes de difficulté supérieure, le jeu proposant des modes allants de « très facile » à « survivant » (qui constitue vraiment un défi de taille il faut l’avouer) sans oublier les traditionnels trophées à débloquer pour les complétionnistes. À noter qu’un mode « personnalisé » permet de paramétrer la difficulté du jeu selon ses désirs en y modifiant différents aspects de gameplay.
Cette durée de vie pourrait être relevée par un hypothétique mode multijoueur qui serait apparemment en discussion dans les locaux de Naugthy Dog. Et clairement, il serait dommage de s’en priver quand on pense que celui du premier jeu était une vraie réussite. Pour l’heure, reprécisons-le, The Last of Us Part 2 est une expérience entièrement solo.
★ Note – Les Dogs ont pas mal bossé sur l’accessibilité du titre en offrant aux joueurs tout une flopée d’options permettant de paramétrer au mieux les différents aspects du jeu pour un meilleur confort. Si vous ressentez la moindre gêne en y jouant pour quelque raison que ce soit, vous devriez clairement faire un tour dans les options du jeu qui dispose d’un très grand nombre de paramètres qui peuvent être modifiés.
Une PS4 au bout de sa vie, attention au décollage !
Un mot sur la PS4 et même sur le modèle PRO sur lequel nous avons testé le jeu… Comment vous dire les choses clairement ? Vous devrez OBLIGATOIREMENT jouer avec un casque audio sur les oreilles pour profiter au mieux de l’expérience. Dès les premières minutes et jusqu’à la fin, la console crache ses poumons comme jamais au point de couvrir littéralement l’action, les musiques et les dialogues de quoi bien ruiner votre session de jeu et vous laisser un gout amer. La console de Sony est en fin de course et l’on ne va pas se mentir, il serait vraiment temps que la PS5 pointe le bout de son nez.
Si la bécane souffle très fort, le soft lui reste beau dans toutes les circonstances, nous n’avons constaté aucun problème d’affichages, la végétation, les décors, le filtre de couleur qui offre son cachet au jeu, rien à redire le rendu à l’écran est vraiment impeccable. Il est à noter cependant quelques baisses du framerate qui est quand même assez visible. Ça arrive quand vous êtes dans de hautes herbes et que vous utilisez le mode écoute pour observer autour de vous ou là le framerate oscille pas mal et c’est aussi le cas dans les zones ou il y a de l’eau. Le reste du temps, tout nous a paru relativement stable.
Violence extrême et scènes choquantes, les équipes de Naughty Dog ne font pas dans la demi-mesure :
Il est bien loin le temps ou l’on collectait des orbes et des piles d’énergies dans Jack And Daxter et son univers tout coloré. Naughty Dog aujourd’hui c’est clairement un autre Level. Tout a été mis en oeuvre pour vous faire ressentir la cruauté du monde dans lequel les survivants évoluent depuis que la pandémie a frappé. Il n’est plus question d’hésitation quand votre vie est en danger, les survivants se sont fortifié une carapace à tous types d’épreuves. Chaque action, chaque décision doivent mettre fin au danger qui menace votre vie, humain ou non. Éllie s’est forgé cette carapace n’hésitant pas un seul instant à poignarder en plein coeur un ennemi qui la menace sans mesurer les conséquences d’un tel acte… C’est quelque chose de vraiment mis en avant dans le jeu, les développeurs ont pas mal joué sur le sens moral des joueurs, allez-vous vraiment faire cette action et mettre fin à des vies aussi facilement ?
Ça se ressent dans les cris de ceux que vous affrontez, ils hurlent de douleur quand vous les blessés, crient le nom de leurs amis quand ils tombent sous vos coups ou vos tirs, vous rappelant sans cesse que cette personne « virtuelle évidemment » avait peut être une famille, des amis… C’est une sensation assez étrange qui devient presque moralisatrice à un certain stade du récit et que vous ressentirez certainement en jouant. Nul doute que vous y repenserez en voyant certains détails du jeu et la tournure que va prendre le fil conducteur. Il faut aussi noter que vous entendez de nombreux bruitages au cours de vos affrontements avec les humains, les giclées de sang, les cris d’agonies, le couinement des chiens, la violence ne passe pas seulement par le visuel, mais bien par le son ou il semble y avoir eu un travail tout particulier.
★ Note – À propos du PEGI 18, plus que jamais, si vous êtes parents de jeunes enfants (et même des adolescents) ne les laissez pas dans la même pièce que vous pendant que vous jouez à « The Last of Us Part 2 ». Le jeu est d’une rare violence avec des scènes sanglantes vraiment réalistes qui pourraient avoir des conséquences dans l’esprit d’un jeune public. Même un adulte pourrait avoir du mal à regarder certaines scènes du jeu, c’est un fait et c’est à préciser (de notre point de vue). On sait comment ça se passe en général, on voit un PEGI 18 sur la boite et on s’imagine qu’ils ont encore exagéré et que ce n’est pas si impressionnant que ça. Pourtant, les choses sont bien différentes dans le cas de The Last of Us 2, les Dogs n’y ont pas été avec le dos de la cuillère en proposant une surenchère de violence assez rare pour un jeu vidéo, et cette violence est tout aussi visuelle que sonore.
The Last of Us Part 2 est un véritable ascenseur émotionnel :
Tout a été fait pour que vous vous montriez négligent à un moment ou un autre. Le jeu n’attend que ça, le moment où vous allez baisser votre garde, croyant que vous êtes seul dans un silence de plomb pour mieux vous surprendre la minute suivante. Il est de ce fait très difficile de prévoir ce qu’il va se passer dans The Last of Us Part 2. Nous ne comptons plus le nombre de fois où l’on s’est laissé surprendre déclenchant alors un vrai pic d’adrénaline et de stress. La musique qui s’emballe, des bruits qui sortent de nulle part, le danger est imminents et vous n’avez alors plus le temps de réfléchir à « comment me sortir de là », vous devez réagir et « VITE », car vos ennemis eux ne sont pas là pour plaisanter et sont TRÈS bien organisés. Vous pouvez certainement vous dire que nous exagérons un minimum, pourtant, vous apprendrez à vos dépens que le monde de « The Last of Us Part 2 » est un danger de tous les instants. Gardez bien ce passage dans un coin de votre tête, car c’est une réalité auquel vous serez confronté en y jouant. Nous avons trouvé que l’IA ennemie répondait très bien aux différentes situations.
Ils communiquent entre eux, s’organisent, vous traquent, vous sentez peu à peu la pression se resserrer sur vous comme un étau. Le jeu vous permet toujours plusieurs approches, celle qui est directe ou vous tirez sur tout ce qui bouge sachant que les choses peuvent plus que jamais se retourner contre vous. Ou alors vous pouvez choisir la voie de la discrétion. Pour cela, vous pouvez vous servir de l’environnement en vous faufilant dans les hautes herbes, en vous cachant derrière les murs ou même en vous glissant sous un objet, un véhicule et autres. Mais attention, vos ennemis sont loin d’être stupides, ils peuvent vous repérer de très loin d’autant plus qu’ils seront en état d’alerte lorsqu’ils vous découvriront dans les hautes herbes. Et oui, bien que la végétation ait plus que jamais repris ses droits, vous n’êtes jamais complètement camouflé. Ce n’est pas comme ces jeux ou il suffit d’entrer dans une touffe d’herbe pour devenir tout à coup totalement invisible. Non non, vous pouvez vous planquer et ramper dans les herbes, les hautes plantes et autres, mais un ennemi qui passera proche de vous a toutes ses chances de vous voir. Sachant qu’il y a une grande variété d’ennemis dans le jeu au comportement différent ce qui vous oblige à vous adapter en fonction du groupe que vous affrontez.
Mais peu importe votre méthode d’approche, vous serez tôt ou tard obligé d’affronter l’ennemi et il ne faudra pas se laisser surprendre par son arme. Il y a eu un un gros boulot pour vous faire ressentir le poids d’une arme et son recul, vous devez aussi toujours avoir un oeil sur votre réserve de munitions, prendre en compte que certaines armes nécessitent un vrai délai avant rechargement et que changer de flingue peut impliquer l’ouverture de son sac pour en choisir un autre. Dans ces cas-là, vous devez toujours avoir une bonne couverture et observer autour de vous pour ne pas vous retrouver avec un ennemi dans votre dos. Les zones sont souvent grandes avec de multiples entrées dans les bâtiments et certains affrontements offrent de la verticalité se jouant sur plusieurs étages d’un immeuble en ruine par exemple. Une chose à ne pas oublier, si vous marchez en terrain inconnu, vos adversaires eux connaissent très bien les lieux ! Vous devrez faire face à plusieurs factions aux modes opératoires qui diffèrent pas mal et qui sont quelques fois accompagnés de chiens qui sont capables de pister votre trace. Vous serez aussi confronté à pas mal de types d’infectés, dont certaines nouvelles mutations que nous vous laisserons tout le loisir de découvrir, la surprise est de taille !
Mais attention, si les humains sont plutôt organisés, nous regretterons cependant une petite limitation technique du côté des infectés… Si l’un d’eux vous repère, alerte et vous attrape, un claqueur qui sera présent au même endroit arrêtera tout de suite sa course alors qu’il avait lui aussi dans l’idée de vous déchiqueter le cou, attendant sagement son tour. Il patientera jusqu’à ce que son petit copain en ait terminé avec vous ou que vous ayez fini par réussir à vous dégager de là pour reprendre l’assaut. Il faut avouer que pour un jeu qui a une modélisation qui pousse le réalisme, pour le coup ça fait assez tache. Prenez le remake de Resident Evil 3 par exemple, deux ou trois zombies peuvent vous attraper en même temps ce qui aura pour effet de vous faire tomber au sol ne vous laissant que très peu de chance de survie. Eh bien, dites-vous simplement que ce n’est pas le cas dans The Last of Us Part 2. Ça n’entache en rien le sentiment d’oppression qui est omniprésent dans les zones remplies de spores, mais bon c’est tout de même à noter. Nous regretterons aussi que l’IA alliée se montre assez perfectible par moments. Au cours de l’aventure, vous pourrez compter à vos côtés des alliés… Ils ont tendance à se mettre sur votre route dans les zones d’exploration tout en ayant un comportement étrange à votre contact (petit saut en arrière) de même que lorsque vous êtes dans une zone ou vous cherchez la discrétion, l’IA de votre alliée a parfois du mal à trouver ou se placer.
Au final, The Last of Us Part 2, la suite que tout le monde attendait ?
Il y a encore beaucoup de choses que nous aimerions dire à propos de cette nouvelle oeuvre de Naughty Dog, mais il faut à un moment tirer un verdict de tout cela, et en ce qui nous concerne c’est vraiment positif. Même si certains trouveront matière à redire sur le parti pris du scénario ou la facilité à laquelle des évènements peuvent survenir, The Last of Us Part 2 est clairement la digne suite que l’on attendait tous. La technique y est supérieure et permet au jeu de gagner en réalisme et en cohérence, l’histoire est brutale, sanglante, vous passerez par toutes les émotions en y jouant. La colère, la tristesse, la peur… Les équipes du studio Naughty Dog prouvent encore une fois quel niveau de talent et d’excellence ils ont atteint. Nul doute que les joueurs se souviendront très longtemps de The Last of Us Part 2. Bravo Naughty Dog !